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Paquebots construits à Saint-Nazaire

Depuis les années 1860, Saint-Nazaire a vu naître près de 150 paquebots dans ses chantiers navals. Conception innovante, emménagements toujours plus confortables et plus luxueux, carrière mouvementée ont contribué à faire entrer certains d’entre eux dans la légende.
Grâce aux nombreuses ressources ci-dessous explorez cet univers à travers la richesse des collections des musées de Saint-Nazaire.

Saint-Nazaire et les paquebots, des liens tissés depuis le milieu du 19e siècle

Choisie comme avant-port de Nantes en 1838, Saint-Nazaire se transforme rapidement à partir du milieu du 19e siècle. Le développement important de ses infrastructures portuaires attire de nouvelles activités.

L’année 1862 marque un tournant. La Compagnie Générale Transatlantique, dirigée par Émile et Isaac Pereire, obtient de l’État français une convention de service postal entre Saint-Nazaire et Veracruz (Mexique). Quelques années plus tard, s’ajoute une deuxième ligne vers Colón (Panama). En devenant tête de ligne transatlantique, Saint-Nazaire se positionne en véritable carrefour de communication internationale, accélérant l’essor démographique et économique de la ville.

Cette même année, les premiers chantiers navals voient le jour sur les bords de l’estuaire. Là aussi sous l’impulsion de la Compagnie Générale Transatlantique et des frères Pereire.

Les lignes de Saint-Nazaire, comme les chantiers navals, connaîtront une histoire mouvementée au fil des années. Les deux lignes Saint-Nazaire – Amérique centrale disparaissent dans les années 1930. Quant aux premiers chantiers navals, ils cèderont la place aux Chantiers de Penhoët (toujours impulsés par la Compagnie Générale Transatlantique), qui, après-guerre, fusionneront avec les Chantiers de la Loire pour donner les actuels Chantiers de l’Atlantique.

Compagnies maritimes et paquebots de légende

Initialement, les compagnies maritimes sont des sociétés commerciales chargées par l’État d’acheminer le courrier d’un continent à l’autre en contrepartie d’une subvention.

Elles transportent également des passagers et du fret pour se rémunérer. Une activité qu’elles vont rapidement optimiser en construisant des navires de ligne de plus en plus grands, rapides et luxueux.

Les compagnies maritimes françaises et étrangères à avoir commandé des paquebots de ligne aux chantiers nazairiens sont nombreuses : Compagnie des Chargeurs Réunis, Compagnie des Messageries Maritimes, Compagnie de Navigation Sud Atlantique… La Compagnie Générale Transatlantique reste toutefois la plus fidèle.

En un siècle, de l’Impératrice Eugénie (1865), premier paquebot construit à Saint-Nazaire, au paquebot France (1962), elle est la commanditaire des paquebots de ligne français les plus mémorables : France (1912), Paris (1921), Ile-de-France (1927), Normandie (1935), Liberté (1950) et France (1962).

Du paquebot de ligne au paquebot de croisière, l’avènement des loisirs à bord

En France, les premiers paquebots de ligne voient le jour au milieu du 19e siècle. Des passagers de toutes les classes sociales empruntent ce moyen de transport, alors seul à relier les différents continents. Une traversée transocéanique est alors une épreuve longue, épuisante, angoissante.

La notion de loisirs à bord apparaît dès les années 1860 pour distraire les passagers et leur faire oublier les dangers de la mer. Vingt ans plus tard, ils sont un véritable critère de satisfaction et un moyen pour les compagnies de se distinguer vis-à-vis de la concurrence. Au début du 20e siècle, les espaces collectifs se spécifient (salons, salle à manger, bibliothèque). Les passagers sont majoritairement des émigrants européens. Dans les années 1920, les grandes vagues migratoires se tarissent. Les passagers de première et de deuxième classes sont majoritaires. Pour répondre à cette évolution, les emménagements intérieurs se diversifient : salle de mécanothérapie, piscine, salle de spectacle, espaces dédiés aux enfants

Après la Seconde Guerre mondiale, le voyage se démocratise progressivement. En mer, cela se traduit par le développement des croisières. La classe touriste apparaît, vite majoritaire. Petit à petit, alors que l’avion devient le moyen de transport le plus rapide pour rallier les continents, les navires se transforment en lieux de loisirs. Les paquebots de ligne sont remplacés par les paquebots de croisière.

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