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Le sous-marin Espadon, aveugle mais pas sourd

Cycles : Cycle 3,Cycle 4
Matières : Français,Physique,Technologie
Types : Fiche enseignant
Infos : # Après visite,# Avant visite

Ni hublot ni fenêtre. L’Espadon paraît être des plus hermétiques. Pourtant, le sous-marin espionne, entend et communique. Zoom sur un espace, un objet et une fonction permettant à l’Espadon d’être à l’écoute de l’extérieur.

Le central opérations

Au sein du central opérations se trouvent les instruments permettant d’écouter, comme les sonars. Ils détectent des obstacles ou des cibles, en utilisant la propagation des ondes sonores dans l’eau. Ces sonars envoient un son qui va se réfléchir sur un obstacle. Le son qui revient est ensuite analysé pour estimer la distance avec la cible. Ces sonars sont dits actifs.

L’Espadon est également équipé de sonars passifs. Ceux-ci n’émettent pas, mais détectent grâce à un ensemble de micros les ondes sonores émises par d’autres sources.

Deux instruments entre terre et mer

Le sous-marin Espadon ne possède pas un, mais deux périscopes ! Ces appareils permettent d’observer la surface de la mer et l’espace aérien, tout en restant en plongée pour être discret. Seul le commandant décide de leur utilisation car le risque de trahir la présence du sous-marin est bien présent. Pour sortir un périscope, l’Espadon doit stationner à 12 mètres de la surface : c’est l’immersion périscopique.

  • Le périscope de veille
    Ce long tube permet de relever une position à la surface, ou de photographier autour du sous-marin. Il ne peut être orienté que dans un sens, de façon verticale. Il permet d’observer à grande distance.
  • Le périscope d’attaque
    Orientable rapidement dans toutes les directions, il est utilisé quand l’objectif est relativement près. Son image est cependant moins précise. Avec cet instrument, les sous-mariniers visent la cible ennemie avant de lancer une torpille.

Les «oreilles d’or», des sous-mariniers pas comme les autres

Contrairement aux sous-marins scientifiques ou de loisirs, les sous-marins militaires ne sont pas équipés de hublots pour voir ce qui les entoure. Pour remplacer la vue, ces sous-marins ont une ouïe extraordinaire. Ils possèdent un arsenal de capteurs sonores. Les bruits ainsi captés sont écoutés par des sous-mariniers spécialement formés à reconnaître les sons.

Surnommés les « oreilles d’or », les écouteurs, ces analystes en guerre acoustique, sont les meilleurs de leur profession. Ils peuvent identifier un type de bateau seulement au son de ses hélices.

Ils travaillent au central opérations équipés d’un casque pour écouter les sons captés par les sonars passifs.

 

À faire avec les élèves

Trois activités sont proposées pour aller plus loin avec les élèves sur la navigation.

Activité "360° le PC radio"

Enseignement technologique

Grâce au 360°, repartez à bord de l’Espadon et revivez l’expérience ! Le PC radio s’ouvre devant vous. En cliquant sur certains objets ou équipements, vous verrez apparaitre des informations les concernant.

Piste de travail
Vous pouvez partager cela avec vos élèves ou les faire travailler dessus dans un travail de remémoration ou d’approfondissement et de synthèse de la visite.

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Activité "Savoir écouter et transmettre"

1 – Des aptitudes pointues

Dominique Goujon, ancien sous-marinier à bord de l’Espadon, évoque les « oreilles d’or ». Les élèves sont invités, à la suite du visionnage de son témoignage, à répondre à la question suivante :
Que faut-il comme aptitudes pour devenir une oreille d’or ?

Les élèves peuvent également visionner une vidéo produite par le Centre d’Interprétation et de Reconnaissance Acoustique de la Marine nationale, en collaboration avec le Service hydrographique et océanographique de la Marine. Ils sauront ainsi s’ils peuvent devenir une oreille d’or.

2 – Parole de morse

À l’aide de l’alphabet complet de morse, chaque élève doit retranscrire ce message. Le métier de radiotélégraphiste est à l’honneur.
La réponse ? « Saint-Etienne champion de France de football »

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Atelier "Pas si aveugle que cela"

Les périscopes permettent de voir ce qui entoure le sous-marin. Voici l’occasion pour chaque élève de fabriquer son périscope et de le tester. Ils peuvent ainsi appréhender le principe optique de l’image inversée.

En vous aidant du modèle en format A4 sur la fiche atelier destinée aux élèves, vous pouvez aisément lancer l’atelier pour fabriquer un périscope.

Matériel

  • 1 feuille bristol A4, avec les formes à découper, à imprimer
  • 2 miroirs 3×3 cm (disponibles sur commande via les sites de loisirs créatifs sur internet)
  • 1 tube cartonné type rouleau essuie-tout
  • scotch double face
  • 1 paire de ciseaux
  • des papiers de différents motifs, couleurs et textures… Ils seront collés sur le tube pour décorer le périscope

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